En ce vendredi 25 septembre 2020, après une nuit bien arrosée et sous un beau soleil matinal naissant, les élèves de maternelle et d’élémentaire, les parents, les personnels, les professeur.e.s et le Père curé Olivier Dalmet étaient invités à se rassembler dans la cour de l’école Saint-Gabriel devant l’autel pour célébrer dans la joie la rentrée des classes. Au début de la célébration, nous avons accueilli les nouveaux élèves de l’école à côté de beaux dessins de Saint-François d’Assise et d’animaux réalisés par les élèves.
« Petit frère des pauvres », Saint François d’Assise (1182-1226), populairement appelé le « Saint aux oiseaux » au siècle du romantisme, est renommé depuis toujours pour son amour extraordinaire des animaux. Il les appelle frère loup, sœur abeille, … car comme nous ils sont des créatures de Dieu. A travers eux, il voit toutes ces merveilles de la création et il n’aura de cesse de les louer tout au long de sa vie de converti.
Nous aussi, jeunes et moins jeunes, nous sommes tous des merveilleuses créatures de Dieu et ils nous aiment tous tels que nous sommes avec nos qualités et nos défauts. Comme le dit Père Olivier, bien sûr, jeunes et moins jeunes, « nous aimons aussi, de temps en temps, râler un peu sur ceci, sur cela, sur celle-ci, sur celui-là ». Et, si, comme Saint François, nous éducateurs nous appelions nos élèves « sœur ou frère », ou si, nous élèves nous appelions nos professeur.e.s « sœur ou frère », en voyant en elles et en eux uniquement les merveilles qu’ils sont, alors nous aurons envie, comme Saint François d’Assise, d’en dire du bien et ainsi de leur donner le meilleur de nous-même comme le bon berger pour son troupeau.
Alors pourquoi à la rentrée bénir un objet comme le cartable ? Notre cartable est par excellence l’objet associé inconsciemment et affectivement à notre école. Lorsque nous le préparons pour le lendemain, nous n’y mettons pas que nos affaires de classe ; cahiers, trousse, agenda, carnet de liaison, .... Nous pouvons y déposer aussi des devoirs faits avec application à la maison, des inquiétudes, des rêves, un doudou, de l’amour…, en fait beaucoup de nous. Le bénir, c’est également dire du bien de lui et à travers lui dire du bien de nous mais aussi de notre école, de « notre sœur l’école » dans laquelle nous aimons donner le meilleur de nous-même.